Voilà ici on critique, on gueule, on rouspète, on ouvre sa gueule dans la joie et la bonne humeur.
Ma cible du jour: GOD OF WAR 3
J'ai trouvé le test d'un joueur sur un site que je ne citerais pas (Gamekyo) et je suis plus ou moins daccord avec son avis...
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Lorsque je lis les critiques élogieuses sur le dernier épisode de la trilogie God Of War, je m’aperçois qu’elles notent toutes une mise en scène époustouflante, des graphismes photo-réalistes, ainsi qu’un univers cohérent et soigné. Lorsque j’y joue, je me retrouve tout simplement devant l’un des pires étrons auquel il m’est été donné de tester. Ce test aura donc pour objet d’extérioriser mon ressenti suite aux heures de tortures vidéo-ludiques que m’a imposé ce jeu.
Mais avant tout, revenons-en aux origines si vous le voulez bien. Sony annonçait donc il y a maintenant plusieurs années le retour de son héros aussi chauve que gay, j’ai nommé Kratos. Les Sony-boys, se tenant alors mutuellement le pinceau, se heurtèrent aux Virulents N-sex (et quelques résidus de Xboys), qui ne voulait plus revivre le cauchemar des deux premiers épisodes, c'est-à-dire assister a l’extension de multiples nouilles Soniaises sous leurs yeux impuissant. Mais il était déjà trop tard : Le diable (Sony) avait récidivé, et Santa Monica s’attelait durement pour préparer un étron dont seuls eux ont le secret.
Ainsi, après qu’on nous ai promis une peinture vivante, ainsi qu’un jeu PS4 (mais bon, ca c’était des rappeurs, donc ca compte pas), la jaquette (d’une rare laideur, au passage) de Gow3 arrive donc finalement dans nos foyers, histoire de pouvoir confirmer ou infirmer ces informations plus ou moins officielles. Je vais maintenant vous dire la vérité.
Commençons par le plus important pour beaucoup, visiblement, j’ai nommé les graphismes : Ah, oui, en effet… Quel bonheur de pouvoir enfin visualiser en HD les tétons ou le crâne dégarni de Kratos… Si l’on exclut le tsunami de bugs et de textures dégueulasses (comme celles de Killzone 2, oui). On avait l’habitude de jouer à des jeux moches chez Sony, mais on pensait quand même pas se retrouver en face de graphismes dignes d’une exclusivité Xbox 360… Mais si encore le reste était bien…
Ensuite, la mise en scène, dont les superlatifs ne parvenaient pas à démontrer la puissance, m’a extrêmement déçu. Pour faire simple, ce sont les mêmes que le premier (et que le second par conséquent). Pour le coup, je dois dire que Santa Monica a fait preuve d’une bêtise stupéfiante en proposant dans sa Pandora Box les anciens épisodes : En effet, le passage à la HD ne permet malheureusement de faire en sorte que le joueur n’ait pas l’impression de jouer au même jeu trois fois de suite. Quant aux cinématiques et autres QTE à la portée de n’importe quel imbécile, je n’y ai vu qu’un festival de débauche d’hémoglobine et de violence, orchestré par des « GWAAAHH !!! » à répétition. Santa Monica ne connait visiblement pas le sens du mot « subtilité ».
La “subtilité” selon Santa Monica
Mais tout cela passerait inaperçu si le gameplay tenait la route. Malheureusement non. Je m’explique. Pour gagner un combat dans GOW III, vous n’avez besoin que de deux touches : Carré pour taper, et rond si on vous le demande (vous ferrez des trucs de malade avec cette touche là, sans même vous apercevoir…). Les plus expérimentés maintiendront R1 et carré pour multiplier le tourbillon décapiteur : Une véritable performance ! C’est comme ca que vous vaincrez des hordes (des quinzaines, en fait) d’ennemis clonés, ainsi que des boss sortis de la ligue des justiciers et de Amour gloire et beauté.
Mais ca, on le savait déjà. Du coup, quid des nouveautés ? Eh bien si, euh… il y a euh… des objets, maintenant… et euh…Hum, bon, les objets ca je l’ai dit, et heu, y’a encore… hum, enfin, je veux dire, a part les objets, y’a… Bon, les objets, ca vous le savez, mais y’a aussi…
Le problème, c’est qu’aucune touche pertinente n’a été apposée sur les précédents God of War (oui, je suis un taré, j’y ai joué aussi…). Du coup, on s’emmerde carrément, que ce soit en jouant ou en regardant les cinématiques du soft. Pour ma part, je me suis tenu la tête dans les mains pendant l’intégralité de la durée de ces dernières, en raison de la bêtise et des niaiseries mythologiques qui s’en dégageait. On se rend bien compte ici que Jeu vidéo ne peut rimer avec culture, surtout quand les scénaristes (s’il y en a) nous assomment d’énormités et d’incohérences à la sauce kikoolol.
Pour finir, je dirais que God of War 3 s’impose comme le nouveau standard de bêtise, de violence gratuite, et de casual-game (merci la touche cercle) sur Playstation 3, voire peut-être même de cette gen. Heureusement que le jeu contenait un mini jeu de cul, sinon, je ne l’aurais même pas acheté.
J'ajoute a ce test que l'hapothéose promis prend la forme d'un jeu "tape à l'oeil" mais finalement très creux, répétitif et inférieur au niveau gameplay a un Bayonetta ou un Darksiders...
Une belle coquille...malheureusement bien vide...
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